Martin peint parce qu’il doit. Il y a une nécessité d’archéologue dans son travail, chercheur constant de l’élan de vie sous les décombres.
il y a du noir, il y a de la douleur, il y a la mort, dans le travail de Martin il y a un trait, un aplat, une couleur qui ouvre la voix à la force de vie, toujours. Et lorsqu’elle surgit, elle porte la puissance de l’archéologue qui n’a pas cherché à contourner mais à traverser.
Il y a un élan de vie dans le travail de Martin, une spontanéité enfantine porteuse de l’histoire des grands. Derrière les effacements se profilent des formes nouvelles, réelles ou figurées, des êtres à lui, complètement. Avec le noir se mélangent des couleurs vivantes, où le contraste renforce la présence qui cohabite avec les disparitions.
Martin est bien là, et ses travaux nous le renvoient.
La vie triomphante.
Lucie Schaeren
Curieux· se du travail de Martin? C’est par ici…